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Le registre d’état civil de la ville de Denbigh signale la naissance le 28 janvier 1841 d’un enfant naturel : John Rowlands, bâtard . Henry Morton Stanley allait souffrir toute sa vie de cette naissance hors des liens du mariage. La mère laissa l’enfant à la garde du grand-père. John Rowlands qui avait à l’époque cinq ans, fut confié par son oncle à la garde d’une famille, puis, lorsqu’il ne fut plus en mesure de payer sa pension, le plaça dans une maison de travail , équivalent des maisons de correction en France, la St.
En 1847, l’année où il y entrait, une enquête indiquait que les résidents adultes de la St. Asaph’s Union Workhouse commettaient toutes sortes de délits . Le directeur, un alcoolique, prenait toutes sortes de libertés vis-à-vis des occupantes . Les enfants partageaient des lits à deux, et, quand ils n’étaient pas maltraités par les adultes, ils étaient les victimes d’enfants plus âgés qu’eux. John Rowlands, sa vie durant, en éprouva la peur de la proximité physique et de la sexualité.
Cependant, les années passées dans cette institution lui permirent d’atteindre un bon niveau d’instruction. Bon élève, il était en particulier intéressé par la géographie. En récompense de ses résultats scolaires il reçut une bible avec une dédicace de l’évêque. Pendant cette période, John Rowlands ne vit sa mère qu’une seule fois, à l’âge de 9 ans, alors qu’elle amenait deux autres enfants à St.
Il travaille comme journalier dans plusieurs places et embarque finalement à l’âge de 17 ans sur le Windermere, un bateau faisant voile vers La Nouvelle-Orléans. Une fois arrivé là, il cherche du travail et se présente à un négociant en coton, à qui il fait impression grâce à la bible reçue en prix. Ce négociant se nomme Henry Hope Stanley. Il écrit qu’il a logé chez les Stanley, qu’il fut adopté par le couple, et qu’il les accompagna en voyage. Or la femme d’abord, et son époux ensuite, seraient décédés subitement en 1861.
Son épouse et lui avaient bien adopté deux enfants, cependant toutes deux étaient des filles. Son jeune employé Rowlands n’avait pas non plus logé chez lui et, de plus, Henry Hope Stanley et Rowlands s’étaient à ce point querellés qu’ils cessèrent tout contact. Confédération, afin de combattre dans la guerre de Sécession. Il s’engage tout d’abord sur différents bateaux de la marine marchande et, en 1864, à nouveau dans la marine militaire de l’Union.
Juste avant la fin de la guerre en 1865, il déserte et se rend à Saint-Louis, où il est engagé comme correspondant indépendant d’un journal local. Bennet se rend compte des talents journalistiques de Stanley et l’envoie comme correspondant de guerre en Abyssinie, afin de rendre compte des troubles dans ce pays. Jouant de chance, le jour où a lieu une des seules batailles importantes, le câble assurant la liaison avec Malte se rompt alors que son article, le seul rapportant l’événement, vient d’être transmis. 16 octobre 1869 un télégramme de Bennett le rappelant.
C’est alors que celui-ci lui donne comme mission : Trouvez Livingstone ! Trouvez mille livres maintenant, et quand vous les aurez, trouvez-en mille autres, et quand cela sera dépensé, trouvez-en mille autres. Draw a thousand pounds now, and when you have gone through that, draw another thousand, and when that is spent, draw another thousand . Il lui faut de longs mois pour découvrir le célèbre explorateur. Depuis son départ en 1866, on était sans signe de vie du docteur David Livingstone, missionnaire écossais qui menait des explorations en Afrique. On retient souvent l’anecdote selon laquelle il se serait adressé à Livingstone en ces termes empreints d’une politesse de salon très british : Dr Livingstone, I presume? Stanley, musée de l’Afrique centrale, Tervueren, Belgique, tiré de Ontdekkingsreiziger in Afrika, de James L.
La Royal Geographical Society l’accueillit avec froideur, car elle avait également lancé une expédition pour retrouver Livingstone, mais trop tard. Stanley poursuit ses explorations de l’Afrique équatoriale, qu’il traverse d’est en ouest en partant de Zanzibar en 1874. Il doit recruter d’autres compagnons en cours de route. Il gagne le lac Victoria par l’itinéraire de John Hanning Speke, et effectue la circumnavigation du lac. Stanley rencontre Tippo Tip à Kasongo.